Gabriela MORAWETZ

Gabriela Morawetz
Gabriela Morawetz

Née en Pologne, Gabriela Morawetz étudie la gravure, la peinture et la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Pratiquant la photographie en autodidacte elle obtient le 1er Prix au Vème Salon International de la Photographie à Wroclaw. Elle séjourne au Venezuela de 1975 à 1983 où son travail s’enrichit au contact de nouvelles cultures, mais c’est à partir de 1990 qu’elle se consacre presque exclusivement à la photographie. Premières expositions personnelles de ses photographies à Baltimore, galerie Gomez et à Varsovie, galerie Polaz, suivies de plusieurs autres aux États-Unis (New York, Chicago, Miami…) puis en Pologne (Varsovie, Cracovie…), Venezuela, Colombie, Japon. En 2006, le Musée d’Art Contemporain de Caracas lui consacre une importante rétrospective. Ses œuvres ont été souvent présentées à Paris (FIAC, ArtParis, ParisPhoto), à Madrid (ARCO), à Bruxelles (Art-Brussels) ou à Bologne (ArteFiera).

Gabriela Morawetz reporte ses clichés sur divers supports (ardoise, toile, verre, plexiglas…) grâce à une émulsion argentique ou une impression pigmentaire. Ses photographies sont parfois soumises aux techniques du virage puis recouvertes d’une mince couche de cire pour leur donner l’aspect de photographies anciennes. Elles mettent souvent en scène des corps de femmes et d’hommes qui nous entraînent dans un monde onirique où le regard se dédouble et se perd dans les couches successives des superpositions.

« L’univers de Gabriela Morawetz est habité par des forces invisibles : ses images illustrent le corps qui rêve, révèlent les énergies telluriques. […] L’artiste tente de rendre palpable le magnétisme que dégagent les humains et les lieux et illustre les rites ancestraux autour de ces étonnants phénomènes. Comme toujours chez elle, la forme est d’une poésie extrême avec […] une inventivité qui n’a rien à envier aux anciens cabinets de curiosités, avec des objets, des meubles-images… Une parenthèse étrange et magnifique, aux sources de nos racines les plus profondes. » – Bénédicte Philippe pour Télérama.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en juin 2017.