Annie Warnier

Annie Warnier

Exposition – Novembre 2019

Alcôve en forêt d'Annie Warnier
Alcôve en forêt d’Annie Warnier

Exposition Alcôve en forêt d’Annie Warnier

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter l’exposition d’estampes et dessins Alcôve en forêt d’Annie Warnier. Exposition accompagnée de la présentation des livres

  • Chambres de distillation d’Annie Warnier, textes de Jacques Guimet, Éditions des Cendres, Paris, mars 2019.
  • Alcôve en forêt de Jacques Guimet, dessins originaux d’Annie Warnier, Éditions Écarts, Paris, novembre 2019.
Annie Warnier
Annie Warnier

Depuis les années 70 cette artiste à « l’impeccable » technique n’a cessé d’évoluer de la figuration à l’abstraction en prenant pour support la grande littérature, Machado, Shakespeare et Mallarmé. Son parcours artistique s’avère intimement lié à la découverte d’un univers propre, personnel inspiré de la Nature, ainsi que de ses rythmes : structures géométriques, lignes de force, mais aussi les symboles hérités de l’Antiquité notamment Pandora. Ses créations évoluent par ailleurs du noir et blanc vers la couleur, de la figuration vers l’abstraction et même jusqu’à la dilution des formes pour aboutir aux effets lumineux si particuliers dans ses ultimes planches.

Pensionnaire de la Casa de Velásquez à Madrid de 1973 à 1975, Annie Warnier a consacré sa vie à la gravure. Elle en maitrise toutes les techniques mais elle possède aussi un don poétique qui donne à son oeuvre un caractère unique. Tantôt suggérant une réalité nimbée de mystère, tantôt proposant une image abstraite, parfois très construite, parfois très libre, elle use de tous les registres pour traduire ses émotions et ses réflexions face aux données du sensible.

La Terre d’Alvargonzalez d’Antonio Machado accompagné de magnifiques gravures est son premier livre d’artiste. Il est publié en 1986 par Michèle Broutta. Son oeuvre a été régulièrement présentée à la galerie Anne Bourdier (Rouen) jusqu’en 2001, à la galerie La Hune-Brenner (Paris) jusqu’en 2010 et aujourd’hui à la galerie Sagot – Le Garrec.

Parmi ses expositions récentes, on relève La Maison transparente, projet d’opera (Musée Stéphane Mallarmé, Vulaines sur Seine, 2009) ou Le Temps géographe, large rétrospective de son travail (Musée Goya, Castres, 2013).

Exposition du 8 novembre au 7 décembre 2019

Alcôve en forêt
Le navigateur d’Ithaque, habitué des longues solitudes et de la diversité des terres rencontrées, n’eut en partage de retour au port d’attache que le malaise et la maladresse. Il fut égaré en un monde auquel il ne ressemblait plus et qui menaçait l’acquit de l’ascèse du voyage.
Malgré lui il était devenu étranger. Il eut l’intuition d’une promesse, d’un suspens actif entre les médiations réductrices de la cité neuve et la fidélité aux fluidités de l’ouvert du ciel et de la quête de sa mémoire.
La promesse devint passerelle des allers et retours entre la vie de la cité et l’écart d’un recours aux forêts en l’ermitage analogique, le territoire frugal de la nécessité d’être.
Le berceau des muses providentielles avait été le tombeau libéré.
Pénélope, aux icônes du tissage patient des énigmes de ses gravures en
quête de prophétie, eut le rêve d’une vision d’Astrée, l’enchanteresse sensible et ultime du lien incarné de la cité suspendue joignant les deux cités.

Jacques Guimet, octobre 2019

Mario Avati

Mario Avati

Exposition – Juin 2019

Hommage à Mario Avati - Peugeoterie
Hommage à Mario Avati – Peugeoterie

Exposition Hommage à Mario Avati

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter une exposition d’estampes et dessins en hommage à Mario Avati.

Mario Avati
Mario Avati

Mario Avati (1921-2009) est avec Kyoshi Hasegawa et Yozo Hamaguchi un des praticiens les plus singuliers de la technique de la « manière noire » à l’époque contemporaine.

Après des études à l’École nationale des arts décoratifs de Nice et à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, (Mario) Avati s’intéresse à la gravure à l’eau forte et à l’aquatinte, mais il s’oriente à partir de 1957 vers la difficile technique de la manière noire qu’il contribue à relancer. Sa grande maîtrise s’exprime surtout dans ses remarquables natures mortes, objets de son quotidien : fruits, œufs, fleurs, animaux, instruments de musique, dans une parfaite harmonie, objets aux contours fermes, dans l’éclat de leur propre lumière ou dans un clair-obscur mystérieux. La renommée internationale de Mario Avati est confirmée par plus de trente expositions en Europe, aux États-Unis et au Japon, cinq films sur son œuvre, ainsi que des illustrations de livres notamment de Baudelaire, Lewis Carroll et la Bible.

Ses œuvres sont présentes dans les très nombreux musées du monde entier, en France dans une trentaine d’institutions dont la Chalcographie du Musée du Louvre, et à l’étranger à l’Art Institute de Chicago, au Museum of Modern Art et au Metropolitan Museum of Art à New York, à la National Gallery of Art de Washington, au Victoria & Albert Museum, au Gabinetto delle Stampe degli Uffizi à Florence, à la Bibliothèque Nationale de Madrid, au Musée de Tokyo, au Museum of Art de Johannesburg, ainsi que dans d’importantes collections privées.

Il est lauréat de nombreux prix : Prix de la critique, Paris (1957), Médaille d’or de la 1ère biennale de la gravure de Florence (1969), Prix du Lions Club, Florence (1972), Grand prix des arts de la Ville de Paris (1981), prix Nahed Ojjeh de l’Académie des beaux-arts (1997).

En 2013 le prix de gravure Mario Avati a été décerné pour la première fois sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts. D’envergure internationale, le prix récompensera chaque année un artiste confirmé.

Exposition du 28 juin au 20 juillet 2019

Agnès Dubart

Agnès Dubart

Exposition – Mars 2018

Agnès Dubart – Soleil – 2017 - Xylogravure
Agnès Dubart – Soleil

Exposition Toucher le soleil

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter Toucher le soleil, une exposition d’estampes d’Agnès Dubart.

Agnès Dubart
Agnès Dubart

Agnès Dubart est née en 1985 à Lille. Elle termine sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bruxelles en 2010. Elle obtient un Master II spécialité Gravure suite auquel elle est récompensée du Prix Horlait-Dapsens. Après l’obtention d’un DNAP à l’École des Beaux-Arts de Valenciennes en 2006, ainsi qu’un CAP Projectionniste de Cinéma en 2007, c’est à la recherche picturale et graphique qu’elle décide de se consacrer intensivement.

La création de son atelier lui permet alors d’expérimenter les techniques de la gravure, du dessin ou de la peinture, indissociablement nourries d’une recherche théorique et philosophique sur la thématique du corps, de l’être en déséquilibre, en mutation, en métamorphose.

Dés 2010, son travail est plus largement diffusé par les biennales de Gravure Contemporaine dans les Musées de La Louvière et de Liège (Belgique), puis dans diverses galeries à Bruxelles, Paris et Lille avec qui elle collabore aujourd’hui. Elle reçoit le prix Gravix en 2013 dans la Galerie Michèle Broutta, ainsi que le Prix Pierre Cardin par l’Académie des Beaux-Arts en 2014. C’est également en 2013 que le Musée départemental de Flandres à Cassel lui consacre une exposition personnelle intitulée « Charivari ».

Sa recherche expérimentale et son positionnement dans la création contemporaine l’amènent à intervenir dans différentes Écoles des Beaux-Arts en France et en Belgique depuis 2011.

Les collaborations artistiques viennent aujourd’hui enrichir son activité et étendre son champ de travail par la création de livres d’artistes, ou d’installations avec des scénographes et plasticiens.

Pour en savoir plus : www.agnesdubart.com

Exposition du jeudi 22 mars au samedi 5 mai 2018

Guillaine Querrien & François Houtin

Guillaine Querrien et Francois Houtin

Exposition – Janvier 2018

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Exposition O sopro da natureza – Le souffle de la nature

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter O sopro da natureza – Le souffle de la nature, une exposition de peintures, dessins et estampes de Guillaine Querrien et François Houtin.

Outre leur nationalité, les artistes Guillaine Querrien et François Houtin ont en commun leur source d’inspiration : l’abondance et la générosité de la nature et des paysages brésiliens. Leurs œuvres, peintures, gravures ou dessins, allient abstraction et figuration directement inspirées des matières organiques végétales, des paysages et de la fluidité des mouvements des fleuves ou des marées. O sopro da natureza, c’est le souffle et l’exubérance de la nature brésilienne que vous retrouverez sur les murs de la galerie cet hiver.

Guillaine Querrien
Guillaine Querrien

Guillaine Querrien, née en 1959 à Paris, est peintre et graveur. Elle grave en taille directe le cuivre et mord le linoléum de toutes manières pour obtenir de lui une matière somptueuse qui serve la dynamique de ses modèles. L’artiste puise son inspiration dans le jardin botanique de Rio de Janeiro.
Son regard saisit la végétation tropicale en plan rapproché que sa main transforme en graphismes rythmés par la géométrie secrète de la nature. Lianes, enroulements végétaux, vagues déferlantes, l’eau sur la plage, galets. Fusion de l’artiste avec la nature dont elle capte les rythmes et l’énergie.
Pour en savoir plus www.guillainequerrien.fr

François Houtin
François Houtin

François Houtin, né le 25 août 1950 à Craon en Mayenne, est un graveur français. Il vit et travaille à Chaudefonds sur Layon.
Après avoir été jardinier-paysagiste chez Jacques Bédat et Franz Baechler au début des années 1970, François Houtin s’initie à la gravure à Paris auprès de Jean Delpech. Il montre ses premiers travaux lors d’expositions à partir de 1977. Dès cette période, ceux-ci ont pour sujet une nature rêvée (jardins fantastiques, topiaires, architectures végétales) où la parfaite connaissance des plantes est mise au service de l’imaginaire.
À côté de la gravure qui reste son mode d’expression privilégié, François Houtin réalise également des dessins sur carnets chinois (leporellos) et, depuis 2002, de très grands lavis à l’encre de chine sur papier ou sur toile.
Utilisant les mêmes sources d’inspiration, François Houtin a réalisé pour Hermès le décor de plusieurs carrés et, en 2010, un service de table en faïence, Les Maisons enchantées. Il a également peint des fresques murales, dont, toujours en 2010, le décor végétal monochrome du restaurant Artcurial au rond-point des Champs Elysées à Paris.
François Houtin intervient à l’occasion comme architecte paysagiste et, à ce titre, a participé au projet de rénovation des jardins des Tuileries en 1990. Il réalise plusieurs jardins dont le jardin topiaire de Colette et Hubert Sainte-Beuve à Plant-Bessin (Castillon) en Normandie.
Certaines de ses réalisations, enfin, relèvent du land art, qu’il s’agisse de constructions de grands cairns dans la nature ou de commandes publiques ou privées.

Exposition du 1 décembre 2017 au 27 janvier 2018

Accrochage de rentrée

Accrochage de rentrée

Septembre-Novembre 2017

Yves Alix - Baigneuses à Tahiti (Saint Tropez)
Yves Alix – Baigneuses à Tahiti (Saint Tropez)

Sélection d’estampes

Dans À bout de Souffle, Godard a fait dire à Belmondo « Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre !». C’est notre esprit pour cette rentrée.
Pour prolonger l’été, la galerie Sagot – Le Garrec présente une sélection d’estampes modernes et contemporaines : de Trouville à Saint Tropez, en passant par La Rochelle, l’île de Ré ou la Bretagne. Nous vous proposons également des estampes sur le thème de la nature, et des vues de Paris pour ceux qui préfèrent la ville. En couleurs ou en noir et blanc, des lithographies et gravures en taille douce (pointe sèche, eau-forte, aquatinte, burin, roulette ou manière noire) sont exposées.
N’hésitez pas à nous rendre visite.

Gabriela Morawetz

Gabriela Morawetz

Exposition – Juin-Juillet 2017

In illo tempore - Gabriela Morawetz
In illo tempore – Gabriela Morawetz

Exposition In illo tempore

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter In illo tempore, une exposition de sérigraphies, livres d’artiste et photographies de Gabriela Morawetz.

Gabriela Morawetz reporte ses clichés sur divers supports (ardoise, toile, verre, plexiglas…) grâce à une émulsion argentique ou une impression pigmentaire. Ses photographies sont parfois soumises aux techniques du virage puis recouvertes d’une mince couche de cire pour leur donner l’aspect de photographies anciennes. Elles mettent souvent en scène des corps de femmes et d’hommes qui nous entraînent dans un monde onirique où le regard se dédouble et se perd dans les couches successives des superpositions.

Gabriela Morawetz
Gabriela Morawetz

Née en Pologne, Gabriela Morawetz étudie la gravure, la peinture et la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Pratiquant la photographie en autodidacte elle obtient le 1er Prix au Vème Salon International de la Photographie à Wroclaw. Elle séjourne au Venezuela de 1975 à 1983 où son travail s’enrichit au contact de nouvelles cultures, mais c’est à partir de 1990 qu’elle se consacre presque exclusivement à la photographie. Premières expositions personnelles de ses photographies à Baltimore, galerie Gomez et à Varsovie, galerie Polaz, suivies de plusieurs autres aux États-Unis (New York, Chicago, Miami…) puis en Pologne (Varsovie, Cracovie…), Venezuela, Colombie, Japon. En 2006, le Musée d’Art Contemporain de Caracas lui consacre une importante rétrospective. Ses œuvres ont été souvent présentées à Paris (FIAC, ArtParis, ParisPhoto), à Madrid (ARCO), à Bruxelles (Art-Brussels) ou à Bologne (ArteFiera).

« L’univers de Gabriela Morawetz est habité par des forces invisibles : ses images illustrent le corps qui rêve, révèlent les énergies telluriques. […] L’artiste tente de rendre palpable le magnétisme que dégagent les humains et les lieux et illustre les rites ancestraux autour de ces étonnants phénomènes. Comme toujours chez elle, la forme est d’une poésie extrême, avec cette fois une inventivité qui n’a rien à envier aux anciens cabinets de curiosités, avec des objets, des meubles-images… Une parenthèse étrange et magnifique, aux sources de nos racines les plus profondes. » – Bénédicte Philippe pour Télérama.

Gabriela est régulièrement exposée à la galerie Thessa Herold que nous tenons à remercier pour avoir permis cette exposition.

Exposition du 9 juin au 22 juillet 2017

Plus d’œuvres à venir

André Jacquemin

André Jacquemin

Exposition – Janvier 2017

André Jacquemin - Blé primitif en Velay
André Jacquemin – Blés primitifs en Velay

Exposition rétrospective

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres d’André Jacquemin, majoritairement des estampes mais aussi quelques dessins. Plus de 60 œuvres étaient exposées.

André Jacquemin
André Jacquemin (1904-1992)

André Jacquemin, le graveur, le dessinateur, une des grandes figures de la gravure contemporaine d’après-guerre. Inspiré du réel, l’art de Jacquemin appartient au courant figuratif. Techniquement il perpétue la tradition de la gravure en taille-douce en noir et blanc. Il utilise l’eau-forte, la pointe sèche et le burin. Il séduit par son élan et sa spontanéité à découvrir le monde à chaque instant, par la finesse et la profondeur de ses réactions. Chose curieuse : on croit discerner un être débordant de reconnaissance pour les impressions qu’il reçoit avec une fraîcheur d’esprit comme s’il les recueillait pour la première fois. Une disponibilité éveillée allant de pair avec une curiosité pénétrante, voilà l’homme, humant le monde et la vie, frappé, émerveillé par la réalité visible, les faits, les formes, les mouvements, les rapports.

Exposé du 9 décembre 2016 au 14 janvier 2017.


Plus d’œuvres à venir

Hommage à Jean-Claude Romand

Hommage a Jean-Claude Romand

Exposition – Juin 2016

Jean-Claude Romand
Jean-Claude Romand (1927-2009) – Marchand, expert & collectionneur

Exposition d’œuvres choisies

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres choisies provenant de la collection personnelle de Jean-Claude Romand. Il fut directeur de la galerie Sagot – Le Garrec de 1946 à 2004 et expert en estampes. Tout au long de sa carrière, il a su également, en amateur averti, constituer sa collection personnelle très diversifiée. C’est pourquoi Nicolas Romand a sélectionné 30 œuvres choisies et représentatives de son goût et de sa passion pour l’art.

Edgar Degas - Repos sur le lit - vers 1879 - Monotype
Edgar Degas – Repos sur le lit

Cette sélection comprend des estampes modernes et des dessins modernes par Pierre Bonnard, Rodolphe Bresdin, Bernard Buffet, Jean-Baptiste Camille Corot, Honoré Daumier, Edgar Degas, Eugène Delacroix, James Ensor, Henri Fantin-Latour, Georges de Feure, Paul Gauguin, Théodore Géricault, Marcel Gromaire, Kiyoshi Hasegawa, Jean-Emile Laboureur, Auguste Lepère, Edouard Manet, André Masson, Pablo Picasso, Camille Pissarro, Odilon Redon, Auguste Rodin, Georges Seurat, Paul Signac et Jacques Villon.

Exposé chez Sagot – Le Garrec du 17 juin au 23 juillet 2016.
Retrouvez le catalogue de l’exposition.

Alfredo Muller

Alfredo Muller

Exposition – Janvier 2015

Alfredo Müller. Le vieux port du Pollet à Dieppe. 1898-1903. Eau-forte et aquatinte en couleurs. Catalogue raisonné E68.
Alfredo Müller – Le vieux port du Pollet à Dieppe

Exposition d’estampes d’Alfredo Müller

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’estampes d’Alfredo Müller, majoritairement des eaux-fortes en couleurs mais aussi quelques pointe sèches.

Alfredo Müller (1869 – 1939)
Alfredo Müller (1869 – 1939)

Alfredo Müller. Ce nom de Müller est malheureusement trop méconnu : il y a un siècle déjà, le sculpteur Jean Dampt écrivait au Florentin Libero Andreotti pour nommer l’artiste : « votre ami, ce géant italien qui a un nom allemand ». Cet Italien, né à Livourne où il suivit des cours de peinture académique avec Michele Gordigiani, émigre à Paris en 1885. Il y sera chaleureusement accueilli par Eugène Delâtre. Son style vaporeux, alliant les nuances de l’eau-forte et des tons délicats, séduira tout de suite le milieu des artistes graveurs du moment.
Alfredo Müller a pourtant participé activement à « la révolution de la couleur » qui chamboule complètement l’art sur papier au début du XXe siècle. Sa gravure est totalement parisienne. Il fut une figure familière du Montmartre à l’aube du XXe siècle. Ses très nombreuses eaux-fortes en couleurs sont des commandes de ses éditeurs Ambroise Vollard d’abord, puis Edmond Sagot, Pierrefort et d’autres.
En exposant quelques œuvres de cet artiste toujours en quête de prouesses techniques, la galerie Sagot – Le Garrec vous invite à découvrir ou redécouvrir l’âge d’or de la gravure à l’eau-forte.

Pour aller plus loin : Les Amis d’Alfredo Müller

Exposé chez Sagot – Le Garrec du 12 décembre 2014 au 24 janvier 2015.

Mikio Watanabe

Mikio Watanabe

Exposition – Juin 2014

Mikio Watanabé. Une banane. 2014. Manière noire.
Mikio Watanabé – Une banane

Exposition Mikio Watanabe

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres de Mikio Watanabe, majoritairement des manières noires mais aussi quelques photographies.

Mikio Watanabé
Mikio Watanabé – 1954

Après des étude d’arts plastiques à Tokyo, Mikio Watanabe apprend la gravure avec S.W. Hayter à l’Atelier 17 à Paris. Depuis 1981, il se consacre à la manière noire, ses œuvres on fait le tour du monde : Japon, France, États-Unis, Canada…
Les estampes de Watanabe sont un véritable et magnifique hommage à l’esthétique japonaise, tant son œuvre fait « l’éloge de l’ombre » pour paraphraser Tanizaki. Fidèles à l’esthétique du « sabi », ses manières noires semblent absorber la lumière  comme pour mieux mettre en valeur son sujet de prédilection: les courbes féminines. Sous ses doigts, berceau et brunissoir s’allient pour capturer l’instant avec grâce et poésie, pureté et puissance. Si la présence charnelle des sujets offre une douce expressivité, c’est qu’il maîtrise admirablement l’accord subtil entre le velouté de sa technique et celui du sujet. Tirant du procédé un rendu feutré très épuré, Watanabe élabore son travail autour d’une esthétique intimiste, comme au sortir d’un rêve. Ces univers en contre-jour invitent au silence, à la pudeur, à la délicatesse.
Cultivant son goût pour les espaces vides, il évoque plus qu’il ne représente, et c’est là toute sa force.