Mikio WATANABE

Mikio Watanabe

Yokohama (Japon) 1954
Mikio Watanabé
Mikio Watanabé – 1954

Après des étude d’arts plastiques à Tokyo, Mikio Watanabe apprend la gravure avec S.W. Hayter à l’Atelier 17 à Paris. Depuis 1981, il se consacre à la manière noire, ses œuvres on fait le tour du monde : Japon, France, États-Unis, Canada…
Les estampes de Watanabe sont un véritable et magnifique hommage à l’esthétique japonaise, tant son œuvre fait « l’éloge de l’ombre » pour paraphraser Tanizaki. Fidèles à l’esthétique du « sabi », ses manières noires semblent absorber la lumière comme pour mieux mettre en valeur son sujet de prédilection: les courbes féminines. Sous ses doigts, berceau et brunissoir s’allient pour capturer l’instant avec grâce et poésie, pureté et puissance. Si la présence charnelle des sujets offre une douce expressivité, c’est qu’il maîtrise admirablement l’accord subtil entre le velouté de sa technique et celui du sujet. Tirant du procédé un rendu feutré très épuré, Watanabe élabore son travail autour d’une esthétique intimiste, comme au sortir d’un rêve. Ces univers en contre-jour invitent au silence, à la pudeur, à la délicatesse.
Cultivant son goût pour les espaces vides, il évoque plus qu’il ne représente, et c’est là toute sa force.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en juin 2014.

Mikio Watanabe

Mikio Watanabe

Exposition – Juin 2014

Mikio Watanabé. Une banane. 2014. Manière noire.
Mikio Watanabé – Une banane

Exposition Mikio Watanabe

Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres de Mikio Watanabe, majoritairement des manières noires mais aussi quelques photographies.

Mikio Watanabé
Mikio Watanabé – 1954

Après des étude d’arts plastiques à Tokyo, Mikio Watanabe apprend la gravure avec S.W. Hayter à l’Atelier 17 à Paris. Depuis 1981, il se consacre à la manière noire, ses œuvres on fait le tour du monde : Japon, France, États-Unis, Canada…
Les estampes de Watanabe sont un véritable et magnifique hommage à l’esthétique japonaise, tant son œuvre fait « l’éloge de l’ombre » pour paraphraser Tanizaki. Fidèles à l’esthétique du « sabi », ses manières noires semblent absorber la lumière  comme pour mieux mettre en valeur son sujet de prédilection: les courbes féminines. Sous ses doigts, berceau et brunissoir s’allient pour capturer l’instant avec grâce et poésie, pureté et puissance. Si la présence charnelle des sujets offre une douce expressivité, c’est qu’il maîtrise admirablement l’accord subtil entre le velouté de sa technique et celui du sujet. Tirant du procédé un rendu feutré très épuré, Watanabe élabore son travail autour d’une esthétique intimiste, comme au sortir d’un rêve. Ces univers en contre-jour invitent au silence, à la pudeur, à la délicatesse.
Cultivant son goût pour les espaces vides, il évoque plus qu’il ne représente, et c’est là toute sa force.