Verger au printemps
1926
Eau-forte
197 x 279 mm — [291 x 377 mm]
Beurdeley 157
Description détaillée | État de conservation
Très belle épreuve sur vergé, numérotée et signée au crayon. Empoussièrage le long du bord droit. Toutes marges. Tirage à 75 épreuves. Sagot éditeur (timbre sec – Lugt 2254).
La Rochelle, vue de la Pointe des Minimes
1920
Eau-forte et pointe sèche
146 x 225 mm — [195 x 290 mm]
Delteil 130
Description détaillée | État de conservation
Très belle épreuve du deuxième état sur trois, avant la signature gravée, sur vergé, numérotée et signée au crayon. Toutes marges. Tirage à 60 épreuves. Sagot éditeur (timbre sec – Lugt 2254).
Paysages parisiens
1902
Bois gravé
Format de l’album : 296 x 554 mm Le Bassin des Tuileries Place de la Concorde Pavillon de Flore Place du Palais Royal La Porte Maillot La gare Saint Lazare
Description détaillée | État de conservation
Suite complète des six planches sous couverture illustrée, pliée. Très belles épreuves sur vélin, signées au crayon. Infime oxydation aux bords des feuilles. Sagot éditeur (timbre sec à la couverture – Lugt 2254). Tirage à 50 épreuves.
La rivière l’Ornaing
1902
Aquatinte
369 x 495 mm — [479 x 612 mm]
Pérussaux 170
Description détaillée | État de conservation
Impression en couleurs. Très belle épreuve sur vergé filigrané : « Arches », numérotée et signée au crayon. Une rousseur en pied. Infimes salissures marginales. Belles marges. Tirage à 65 épreuves.
La douleur
vers 1899
Fac-similé lithographique exécuté par Clot
345 x 183 mm — [552 x 365 mm]
Description détaillée | État de conservation
Impression en couleurs. Très belle épreuve sur vélin fort, numérotée au crayon. Quelques rousseurs au bord inférieur. Infime empoussièrage au verso. Toutes marges. Publication dans l’album Germinal, édition de La Maison Moderne (timbre sec – Lugt nd) dirigée par Meïer-Graefe.
Mendiant et paysanne
vers 1897. Lithographie. 296 x 215 mm. [295 x 214 mm] et [451 x 317 mm]. Delteil 183.
Superbe et rarissime épreuve du premier état sur deux, avant les travaux additionnels sur la cahute à droite et le contour du sac dépassant légèrement sa main à droite, sur Ingres crème appliqué sur vélin, annotée au crayon : « Ep d’essai n° 2 », signée au crayon à encre (crayon à l’aniline) puis titrée au crayon. L’indentation de la pierre visible. Rousseurs claires dans les marges au recto et au verso. Toutes marges. De toute rareté. Delteil ne signale que deux épreuves de cet état.
Commentaires
Tout en continuant à graver, Pissarro, qu’avait abandonné la lithographie, reprit le crayon vers 1894. Il s’installa à Éragny en 1884 et s’éprit de ses environs pour réaliser des scènes champêtres. Il dessina vers 1897 cette lithographie Mendiant et paysanne. Au premier plan, le mendiant s’impose par sa corpulence contrebalancée par le bord de la maison à droite. Au fond, le groupe d’arbres et les nuages esquissés ferme la composition. Au centre du sujet, la paysanne est accoudée à sa barrière, pensive. Nous remarquons le style énergique et vif du crayon noir de l’artiste qui renforce la puissance de cette lithographie. Les deux personnages ont une présence forte mais l’effet de lumière tout en clair-obscur adouci la composition et diffuse une forme de sérénité dans cette scène champêtre. Mendiant et paysanne est l’une des dernières lithographies de Pissarro parmi la soixantaine qu’il a réalisées et n’en demeure pas moins rare puisqu’elle n’a été tirée qu’à deux épreuves seulement dans ce premier état.
Bibliographie
– Loÿs Delteil. Le Peintre Graveur Illustré – tome XVII – Pissarro-Sisley-Renoir. Chez l’Auteur, Paris, 1923, Pissarro, n° 183.
– Nicole Minder, Degas & Pissarro – Alchimie d’une rencontre, Vevey, Cabinet cantonal des estampes, 1998.
1963. Manière noire. 268 x 359. [378 x 560]. Uozu 328. Superbe épreuve sur vélin filigrané : « Rives », annotée : « ép. d’artiste » et signée au crayon puis dédicacée : « à Jean-Claude Romand / bien cordialement », signée et avec la date : « 1964 ». Légère oxydation marginale. Toutes marges. Timbre sec : « Kiyoshi Hasegawa ». Tirage à 80 épreuves.
Commentaires
Dans cette gravure Kiyoshi Hasegawa représente un bouquet de fleurs des champs telles qu’elles sont dans la nature, sans aucun arrangement artificiel, dans toute la diversité de leurs variétés car pour lui si elles existent, elles ont une raison d’être. Il exprime avec poésie la nature dans toute sa beauté où tout élément est un symbole de vie, ces fleurs des champs à la fraîcheur et au charme purs. Dans cette manière noire Hasegawa crée un monde translucide, calme et contenu dans une composition équilibrée et sobre. Il choisit la technique de la manière noire – qu’il maîtrise à la perfection – pour ses effets incomparables obtenus par la richesse et la profondeur des harmonies extraites du noir. Dans cette manière noire Coupe de fleurs des champs Kiyoshi Hasegawa nous révèle d’une manière poétique la beauté de la nature ainsi que l’esprit et la sensibilité qui le caractérise.
Bibliographie
– sous la direction d’Yves Dodeman. À propos de l’œuvre gravé de Kiyoshi Hasegawa (1891-1980). Édition Fondation Taylor, Paris, 1998.
– Akio Uozu. Kiyoshi Hasegawa – L’œuvre gravé (1913-1971). Tokyo, Édition Reifu Syobo, 1999, n° 328.
Entrance to the Adelphi Wharf
1821. Lithographie. 253 x 310. [381 x 545]. Delteil 40.
Superbe et rare épreuve de l’état définitif, avec la lettre, sur vélin à grandes marges. Rousseurs claires marginales et au verso. Petite auréole claire d’humidité dans l’angle supérieur gauche. Pli cassé dans l’angle inférieur droit. Infime empoussièrage. Quelques annotations partiellement effacées. Reste de papier gommé le long du bord supérieur au verso. Toutes marges. Ex-coll. Léon Le Rey (cachet encré en violet au verso – Lugt 2224).
Provenance
– Collection Léon Le Rey (Libraire).
– Collection Le Garrec (Achat du 7 décembre 1920).
Commentaires
Théodore Géricault est l’une des grandes figures de l’art qui surent concilier la tradition et le progrès. La vie de Géricault devait être fort courte d’ailleurs et son œuvre lithographié se situe entre 1817 et 1823. Il était passionné dès son plus jeune âge par le cheval et le dessin. Peu satisfait de l’accueil qui avait été fait au Salon de Paris à son Radeau de la Méduse, Géricault prit le parti de l’exposer à Londres où il se rendit le 25 août 1820. En 1821, il exécuta une série de douze lithographies imprimées chez Hullmandel et publiées chez Rodwell et Martin de janvier à mai 1821. Cette lithographie Entrance to the Adelphi Wharf fit partie de cette série. D’un crayon fin et nuancé, il déploie un dessin savant, à la fois souple et sensible tout en modelés gradués. Cette lithographie est une des pièces exceptionnelles de son œuvre.
Bibliographie
– Loÿs Delteil, Le Peintre Graveur Illustré – tome XVII – Théodore Géricault, Chez l’Auteur, Paris, 1924, Géricault, n° 40.