Édouard MANET

Édouard Manet

Paris 1832 – 1883
Édouard Manet
Édouard Manet

Édouard Manet est l’héritier du réalisme. Il suit les idées de Courbet et cherche à supprimer les conventions académiques. Il veut représenter la « vie moderne ».
Manet est donc un révolutionnaire de la peinture de son temps. Il s’oppose aux règles fixées. Il veut peindre ce qu’il veut et comme il le veut !
Ainsi Édouard Manet soutiendra toujours les impressionnistes et leur nouvelle touche.

Plus d’œuvres à venir

Alfredo MÜLLER

Alfredo Muller

Livourne 1869- Paris 1939
Alfredo Müller (1869 – 1939)
Alfredo Müller (1869 – 1939)

En 1914, se tient à Rome la seconde exposition de la Sécession. Alfredo Müller, le toscan né à Livourne où il a vécu jusqu’à l’âge de 25 ans avant de s’installer à Paris, s’y rend. Il y est exposé. Dans la section française. Avec Albert Besnard, Cézanne et Matisse. En effet, les critiques italiens ne voit en lui qu’un parangon de l’art français et on raille son cézannisme.
Pourtant ses amis de Florence le retiennent et son séjour se prolonge. Il restera 18 ans de plus en Italie. Et c’est ainsi que le peintre Müller, actif en France pendant 20 ans, exposé par Léonce et Paul Rosenberg, a purement et simplement disparu des écrans de l’histoire de la peinture française.
Sa gravure, en revanche, est restée totalement parisienne. Il fut une figure familière du Montmartre à l’aube du XXe siècle. Ses très nombreuses eaux-fortes en couleurs sont des commandes de ses éditeurs Ambroise Vollard d’abord, puis Edmond Sagot, Pierrefort et d’autres. Un moyen de subsistance pour un jeune artiste, un émigré sans le sou depuis que la maison de commerce de son père a été ruinée en 1890 par le krach de la Banque de Livourne.
Un noyau représentatif de son œuvre gravé est désormais conservé à la Bibliothèque nationale de France et dans d’autres musées.

Texte copié du site Les Amis d’Alfredo Müller

Mikio WATANABE

Mikio Watanabe

Yokohama (Japon) 1954
Mikio Watanabé
Mikio Watanabé – 1954

Après des étude d’arts plastiques à Tokyo, Mikio Watanabe apprend la gravure avec S.W. Hayter à l’Atelier 17 à Paris. Depuis 1981, il se consacre à la manière noire, ses œuvres on fait le tour du monde : Japon, France, États-Unis, Canada…
Les estampes de Watanabe sont un véritable et magnifique hommage à l’esthétique japonaise, tant son œuvre fait « l’éloge de l’ombre » pour paraphraser Tanizaki. Fidèles à l’esthétique du « sabi », ses manières noires semblent absorber la lumière comme pour mieux mettre en valeur son sujet de prédilection: les courbes féminines. Sous ses doigts, berceau et brunissoir s’allient pour capturer l’instant avec grâce et poésie, pureté et puissance. Si la présence charnelle des sujets offre une douce expressivité, c’est qu’il maîtrise admirablement l’accord subtil entre le velouté de sa technique et celui du sujet. Tirant du procédé un rendu feutré très épuré, Watanabe élabore son travail autour d’une esthétique intimiste, comme au sortir d’un rêve. Ces univers en contre-jour invitent au silence, à la pudeur, à la délicatesse.
Cultivant son goût pour les espaces vides, il évoque plus qu’il ne représente, et c’est là toute sa force.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en juin 2014.