Mario AVATI

Mario Avati

Mario Avati
Mario Avati

Mario Avati (1921-2009) est avec Kiyoshi Hasegawa et Yozo Hamaguchi un des praticiens les plus singuliers de la technique de la « manière noire » à l’époque contemporaine.

Après des études à l’École nationale des arts décoratifs de Nice et à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, (Mario) Avati s’intéresse à la gravure à l’eau forte et à l’aquatinte, mais il s’oriente à partir de 1957 vers la difficile technique de la manière noire qu’il contribue à relancer. Sa grande maîtrise s’exprime surtout dans ses remarquables natures mortes, objets de son quotidien : fruits, œufs, fleurs, animaux, instruments de musique, dans une parfaite harmonie, objets aux contours fermes, dans l’éclat de leur propre lumière ou dans un clair-obscur mystérieux. La renommée internationale de Mario Avati est confirmée par plus de trente expositions en Europe, aux États-Unis et au Japon, cinq films sur son œuvre, ainsi que des illustrations de livres notamment de Baudelaire, Lewis Carroll et la Bible.

Ses œuvres sont présentes dans les très nombreux musées du monde entier, en France dans une trentaine d’institutions dont la Chalcographie du Musée du Louvre, et à l’étranger à l’Art Institute de Chicago, au Museum of Modern Art et au Metropolitan Museum of Art à New York, à la National Gallery of Art de Washington, au Victoria & Albert Museum, au Gabinetto delle Stampe degli Uffizi à Florence, à la Bibliothèque Nationale de Madrid, au Musée de Tokyo, au Museum of Art de Johannesburg, ainsi que dans d’importantes collections privées.

Il est lauréat de nombreux prix : Prix de la critique, Paris (1957), Médaille d’or de la 1ère biennale de la gravure de Florence (1969), Prix du Lions Club, Florence (1972), Grand prix des arts de la Ville de Paris (1981), prix Nahed Ojjeh de l’Académie des beaux-arts (1997).

En 2013 le prix de gravure Mario Avati a été décerné pour la première fois sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts. D’envergure internationale, le prix récompensera chaque année un artiste confirmé.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en juillet 2019

Maïlys SEYDOUS DUMAS

Mailys Seydoux Dumas

Maïlys Seydoux Dumas
Maïlys Seydoux Dumas

Née à Saumur, Maïlys Seydoux-Dumas est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris en 1992.

Après une formation de gravure dans l’atelier de Jean Clerté, elle se consacre à la peinture avec notamment des séries explorant l’intime par le biais de portraits et d’autoportraits où reflets et miroirs prédominent.

Son oeuvre est régulièrement présentée à la galerie Koralewski (Paris), et aujourd’hui à la galerie Sagot – Le Garrec.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en janvier 2020

Maïlys Seydoux Dumas sur le web : www.mailysseydouxdumas.com

Pierre BONNARD

Pierre Bonnard

Fontenay-aux-Roses (Seine) 1867 – Cannet (Alpes-Maritimes) 1947

Plus d’œuvres à venir

Agnès DUBART

Agnès DUBART

Agnès Dubart
Agnès Dubart

Agnès Dubart est née en 1985 à Lille. Elle termine sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bruxelles en 2010. Elle obtient un Master II spécialité Gravure suite auquel elle est récompensée du Prix Horlait-Dapsens. Après l’obtention d’un DNAP à l’École des Beaux-Arts de Valenciennes en 2006, ainsi qu’un CAP Projectionniste de Cinéma en 2007, c’est à la recherche picturale et graphique qu’elle décide de se consacrer intensivement.

La création de son atelier lui permet alors d’expérimenter les techniques de la gravure, du dessin ou de la peinture, indissociablement nourries d’une recherche théorique et philosophique sur la thématique du corps, de l’être en déséquilibre, en mutation, en métamorphose.

Dés 2010, son travail est plus largement diffusé par les biennales de Gravure Contemporaine dans les Musées de La Louvière et de Liège (Belgique), puis dans diverses galeries à Bruxelles, Paris et Lille avec qui elle collabore aujourd’hui. Elle reçoit le prix Gravix en 2013 dans la Galerie Michèle Broutta, ainsi que le Prix Pierre Cardin par l’Académie des Beaux-Arts en 2014. C’est également en 2013 que le Musée départemental de Flandres à Cassel lui consacre une exposition personnelle intitulée « Charivari ».

Sa recherche expérimentale et son positionnement dans la création contemporaine l’amènent à intervenir dans différentes Écoles des Beaux-Arts en France et en Belgique depuis 2011.

Les collaborations artistiques viennent aujourd’hui enrichir son activité et étendre son champ de travail par la création de livres d’artistes, ou d’installations avec des scénographes et plasticiens.

Pour en savoir plus : www.agnesdubart.com.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en mars 2018.

 

Guillaine QUERRIEN

Guillaine QUERRIEN

Guillaine Querrien
Guillaine Querrien

Guillaine Querrien, née en 1959 à Paris, est peintre et graveur. Elle grave en taille directe le cuivre et mord le linoléum de toutes manières pour obtenir de lui une matière somptueuse qui serve la dynamique de ses modèles. L’artiste puise son inspiration dans le jardin botanique de Rio de Janeiro.
Son regard saisit la végétation tropicale en plan rapproché que sa main transforme en graphismes rythmés par la géométrie secrète de la nature. Lianes, enroulements végétaux, vagues déferlantes, l’eau sur la plage, galets. Fusion de l’artiste avec la nature dont elle capte les rythmes et l’énergie.
Pour en savoir plus www.guillainequerrien.fr

Exposition chez Sagot – Le Garrec en décembre 2017.

François HOUTIN

Francois HOUTIN

François Houtin
François Houtin

François Houtin, né le 25 août 1950 à Craon en Mayenne, est un graveur français. Il vit et travaille à Chaudefonds sur Layon.
Après avoir été jardinier-paysagiste chez Jacques Bédat et Franz Baechler au début des années 1970, François Houtin s’initie à la gravure à Paris auprès de Jean Delpech. Il montre ses premiers travaux lors d’expositions à partir de 1977. Dès cette période, ceux-ci ont pour sujet une nature rêvée (jardins fantastiques, topiaires, architectures végétales) où la parfaite connaissance des plantes est mise au service de l’imaginaire.
À côté de la gravure qui reste son mode d’expression privilégié, François Houtin réalise également des dessins sur carnets chinois (leporellos) et, depuis 2002, de très grands lavis à l’encre de chine sur papier ou sur toile.
Utilisant les mêmes sources d’inspiration, François Houtin a réalisé pour Hermès le décor de plusieurs carrés et, en 2010, un service de table en faïence, Les Maisons enchantées. Il a également peint des fresques murales, dont, toujours en 2010, le décor végétal monochrome du restaurant Artcurial au rond-point des Champs Elysées à Paris.
François Houtin intervient à l’occasion comme architecte paysagiste et, à ce titre, a participé au projet de rénovation des jardins des Tuileries en 1990. Il réalise plusieurs jardins dont le jardin topiaire de Colette et Hubert Sainte-Beuve à Plant-Bessin (Castillon) en Normandie.
Certaines de ses réalisations, enfin, relèvent du land art, qu’il s’agisse de constructions de grands cairns dans la nature ou de commandes publiques ou privées.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en décembre 2017.

Marcel GROMAIRE

Marcel Gromaire

Noyelles sur Sambre 1892 – Paris 1971
Marcel Gromaire
Marcel Gromaire

Peintre et décorateur français, Marcel Gromaire s’est formé aux académies libres de Montmartre. Dès le début, son œuvre trouve sa source dans une iconographie fondée sur la figuration, et ses premières toiles montrent qu’il est déjà en possession de l’essentiel de son style et de son répertoire. L’emploi de la perspective traditionnelle ainsi qu’une certaine minutie dans l’exécution sont les fondements picturaux de ce travail. Les toiles de 1920-1930 demeurent à l’écart de la révolution cubiste ou abstraite : le peintre poursuit sa recherche d’une figuration qui se veut détachée des modèles du passé. Sombre et austère, sa gamme chromatique reste limitée à quelques couleurs terreuses, même si elle s’éclaircit parfois en de larges touches rouges ou bleues. Gromaire, qui s’est tenu en marge de toutes les écoles, restera toujours fidèle à un certain naturalisme, et son répertoire thématique en est un témoignage frappant (nus, paysans, pêcheurs, joueurs de cartes, soldats, paysages).
Après 1937, le peintre s’intéresse à la tapisserie et revendique pour celle-ci une expression qui lui soit propre. Il va alors créer des œuvres monumentales avec des moyens plastiques extrêmement simples et efficaces : un des principaux objectifs de la réforme que Gromaire entreprend aux Gobelins est de lutter contre l’emploi de teintes en grand nombre et de s’en tenir à un registre limité. Depuis le voyage qu’il a fait en Amérique (1950), ses tableaux dénotent une évolution. Les couleurs sont plus vives, l’architecture des corps plus souple, plus nuancée, malgré la permanence d’un dessin ferme et rigoureux. Gromaire est aussi un excellent dessinateur et un illustrateur remarquable. Parmi les peintres de la seconde génération du XXe siècle, l’artiste apparaît comme un des plus puissants et des plus fidèles à la tradition de l’art pictural européen.

Texte de Charles Sala, professeur d’histoire de l’art à l’université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense.

Plus d’œuvres à venir

Gabriela MORAWETZ

Gabriela MORAWETZ

Gabriela Morawetz
Gabriela Morawetz

Née en Pologne, Gabriela Morawetz étudie la gravure, la peinture et la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Pratiquant la photographie en autodidacte elle obtient le 1er Prix au Vème Salon International de la Photographie à Wroclaw. Elle séjourne au Venezuela de 1975 à 1983 où son travail s’enrichit au contact de nouvelles cultures, mais c’est à partir de 1990 qu’elle se consacre presque exclusivement à la photographie. Premières expositions personnelles de ses photographies à Baltimore, galerie Gomez et à Varsovie, galerie Polaz, suivies de plusieurs autres aux États-Unis (New York, Chicago, Miami…) puis en Pologne (Varsovie, Cracovie…), Venezuela, Colombie, Japon. En 2006, le Musée d’Art Contemporain de Caracas lui consacre une importante rétrospective. Ses œuvres ont été souvent présentées à Paris (FIAC, ArtParis, ParisPhoto), à Madrid (ARCO), à Bruxelles (Art-Brussels) ou à Bologne (ArteFiera).

Gabriela Morawetz reporte ses clichés sur divers supports (ardoise, toile, verre, plexiglas…) grâce à une émulsion argentique ou une impression pigmentaire. Ses photographies sont parfois soumises aux techniques du virage puis recouvertes d’une mince couche de cire pour leur donner l’aspect de photographies anciennes. Elles mettent souvent en scène des corps de femmes et d’hommes qui nous entraînent dans un monde onirique où le regard se dédouble et se perd dans les couches successives des superpositions.

« L’univers de Gabriela Morawetz est habité par des forces invisibles : ses images illustrent le corps qui rêve, révèlent les énergies telluriques. […] L’artiste tente de rendre palpable le magnétisme que dégagent les humains et les lieux et illustre les rites ancestraux autour de ces étonnants phénomènes. Comme toujours chez elle, la forme est d’une poésie extrême avec […] une inventivité qui n’a rien à envier aux anciens cabinets de curiosités, avec des objets, des meubles-images… Une parenthèse étrange et magnifique, aux sources de nos racines les plus profondes. » – Bénédicte Philippe pour Télérama.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en juin 2017.

André JACQUEMIN

André JACQUEMIN

Épinal 1904 – Paris 1992
André Jacquemin
André Jacquemin (1904-1992)

André Jacquemin, le graveur, le dessinateur, une des grandes figures de la gravure contemporaine d’Après-Guerre. Inspiré du réel, l’art de Jacquemin appartient au courant figuratif. Techniquement il perpétue la tradition de la gravure en taille-douce en noir et blanc. Chaque année, il accrochait chez Sagot – Le Garrec, ou dans d’autres galeries d’estampes, quelques eaux-fortes ou pointes-sèches qui font l’essentiel de son œuvre, bien qu’il ait manié parfois le burin. Ce sont des morceaux fins, détaillés jusque dans les lointains, « propres » comme on aurait dit autrefois, loyaux, où l’artifice de tirage ne joue aucun rôle, où les traits déliés se discernent toujours, même s’ils se rapprochent incroyablement. Il séduit par son élan et sa spontanéité à découvrir le monde à chaque instant, par la finesse et la profondeur de ses réactions. A ceux qui aiment l’arabesque pour elle-même, le lacis des branches dépouillées d’un des ses arbres est un enchantement et dans le bosquet le plus touffu l’air circule.

Exposition chez Sagot – Le Garrec en janvier 2017.

Plus d’œuvres à venir

Honoré DAUMIER

Honoré Daumier

Marseille 1808 – Valmondois 1879

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