Edith Basseville, artiste plasticienne, vit et travaille en Côte-d’Or, France. 

Originaire d’une famille parisienne de naturalistes et d’amateurs d’art, Edith Basseville est née en Bourgogne en 1977. Très tôt attirée par les sciences naturelles, elle sillonne la campagne, observe l’insolite dans son environnement et collecte des fragments du vivant. Aussi, elle dessine avec assiduité.

Elle étudie à l’Ecole Nationale des Arts Appliqués Duperré Paris puis à l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art Olivier de Serres à Paris et développe alors un goût prononcé pour l’expérimentation des matériaux.

En 2001, elle intègre un atelier de conservation-restauration d’œuvres sculptées et de soclage de collections situé en Bourgogne. Puis en 2008, elle se spécialise en conception de socles morphologiques et montage d’exposition. Elle a réalisé des prestations pour de nombreux musées ainsi que pour des collectionneurs privés en France et à l’étranger (Palais Galliera, Musée de la Mode de la ville de Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Maison Victor Hugo, Musée d’art et d’histoire de Caen, Musée Cernuschi, Musée des Arts de l’Asie de la Ville de Paris, Chanel, Arteas Ltd, Musée de la Mode de Santiago…). Durant cette première décennie, elle entame en parallèle une recherche personnelle à travers le dessin et la sculpture, essentiellement basée sur l’observation du vivant et l’étude du mouvement.

En 2012, à l’occasion de sa première exposition personnelle, en hommage à Karl Blossfeldt au Musée Buffon à Montbard, le galeriste parisien Philippe Samuel remarque les sculptures métalliques d’Edith et l’invite, trois années consécutives, à la foire internationale d’Art moderne et contemporain Art Elysées à Paris. Son travail côtoie alors celui d’artistes reconnus tels que Hartung, Matthieu, Christo, Picasso, Léger, Miro… ainsi que les artistes contemporains Lidia Syroka et Jacques Clauzel. Elle est ensuite représentée par la Galerie Gaia à Nantes. En parallèle de ses volumes dessinés dans l’espace, elle commence à explorer autour de techniques graphiques telle que la calligraphie, le geste et la trace, ainsi que l’estampe.

En 2019 et 2020, elle participe à la production des oeuvres en bronze de Laurence Montano, commandées par Peter Marino, architecte-décorateur pour l’Hôtel de luxe Cheval Blanc, à la Samaritaine.

En octobre 2022, elle débute une collaboration avec la galerie dHD, spécialisée en dessin contemporain, à Paris. En mars 2023, la Galerie Sagot – Le Garrec la représente sur le salon Paris Print Fair.

Son travail est régulièrement exposé en France et a aussi été présenté à Berlin. Ses oeuvres ont intégré la collection de l’artothèque de la Ville de Ploumagoar ainsi que celles de collectionneurs privés en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.

Le travail d’Edith Basseville propose un moment réflexif sur notre relation au vivant. Elle met en exergue les notions de force, de fragilité, d’équilibre, de mouvement propre à la vie organique et à la nature en révélant ainsi la puissance poétique qui s’en dégage. Il se dissimule dans ses réalisations ses interrogations sur la place de l’Homme dans l’environnement et leurs interactions.

Exploitant des techniques graphiques ancestrales tels que le dessin, la calligraphie, l’impression, la gravure, le bois brûlé, elle expérimente avec en détournant les procédés habituels. A la recherche d’une certaine spontanéité issue de ces techniques, la ligne, l’écriture, le geste, la trace sont au coeur de son travail. Elle joue souvent sur le rapport entre la représentation en « deux dimensions » ou en « trois dimensions » en créant des passages de l’une à l’autre.

Dans son processus, elle utilise actuellement des médiums tels que le papier, le carton, le bois et ses dérivés et explore ces matières, affranchie des usages conventionnels.