Guillaine Querrien, née en 1959 à Paris, est peintre et graveur. Elle grave en taille directe le cuivre et mord le linoléum de toutes manières pour obtenir de lui une matière somptueuse qui serve la dynamique de ses modèles. L’artiste puise son inspiration dans le jardin botanique de Rio de Janeiro.
Son regard saisit la végétation tropicale en plan rapproché que sa main transforme en graphismes rythmés par la géométrie secrète de la nature. Lianes, enroulements végétaux, vagues déferlantes, l’eau sur la plage, galets. Fusion de l’artiste avec la nature dont elle capte les rythmes et l’énergie.
Pour en savoir plus www.guillainequerrien.fr
Exposition chez Sagot – Le Garrec en décembre 2017.
François Houtin, né le 25 août 1950 à Craon en Mayenne, est un graveur français. Il vit et travaille à Chaudefonds sur Layon.
Après avoir été jardinier-paysagiste chez Jacques Bédat et Franz Baechler au début des années 1970, François Houtin s’initie à la gravure à Paris auprès de Jean Delpech. Il montre ses premiers travaux lors d’expositions à partir de 1977. Dès cette période, ceux-ci ont pour sujet une nature rêvée (jardins fantastiques, topiaires, architectures végétales) où la parfaite connaissance des plantes est mise au service de l’imaginaire.
À côté de la gravure qui reste son mode d’expression privilégié, François Houtin réalise également des dessins sur carnets chinois (leporellos) et, depuis 2002, de très grands lavis à l’encre de chine sur papier ou sur toile.
Utilisant les mêmes sources d’inspiration, François Houtin a réalisé pour Hermès le décor de plusieurs carrés et, en 2010, un service de table en faïence, Les Maisons enchantées. Il a également peint des fresques murales, dont, toujours en 2010, le décor végétal monochrome du restaurant Artcurial au rond-point des Champs Elysées à Paris.
François Houtin intervient à l’occasion comme architecte paysagiste et, à ce titre, a participé au projet de rénovation des jardins des Tuileries en 1990. Il réalise plusieurs jardins dont le jardin topiaire de Colette et Hubert Sainte-Beuve à Plant-Bessin (Castillon) en Normandie.
Certaines de ses réalisations, enfin, relèvent du land art, qu’il s’agisse de constructions de grands cairns dans la nature ou de commandes publiques ou privées.
Exposition chez Sagot – Le Garrec en décembre 2017.
François Houtin – Rio – étude n°1 – Parque Lage
François Houtin – Rio – étude n°3 – Parque Lage
François Houtin – Rio – étude n°7 – La tour du Parque Lage
François Houtin – Rio – étude n°12 – Casa Burle Marx
François Houtin – Rio – étude n°14 – Le Corcovado
François Houtin – Rio – étude n°17 – Parque Lage, la source au pied du Corcovado
François Houtin – L’arbre aux bois de cerf – Rio, Parque Lage et Jardin Botanique
Exposition O sopro da natureza – Le souffle de la nature
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter O sopro da natureza – Le souffle de la nature, une exposition de peintures, dessins et estampes de Guillaine Querrien et François Houtin.
Outre leur nationalité, les artistes Guillaine Querrien et François Houtin ont en commun leur source d’inspiration : l’abondance et la générosité de la nature et des paysages brésiliens. Leurs œuvres, peintures, gravures ou dessins, allient abstraction et figuration directement inspirées des matières organiques végétales, des paysages et de la fluidité des mouvements des fleuves ou des marées. O sopro da natureza, c’est le souffle et l’exubérance de la nature brésilienne que vous retrouverez sur les murs de la galerie cet hiver.
Guillaine Querrien
Guillaine Querrien, née en 1959 à Paris, est peintre et graveur. Elle grave en taille directe le cuivre et mord le linoléum de toutes manières pour obtenir de lui une matière somptueuse qui serve la dynamique de ses modèles. L’artiste puise son inspiration dans le jardin botanique de Rio de Janeiro.
Son regard saisit la végétation tropicale en plan rapproché que sa main transforme en graphismes rythmés par la géométrie secrète de la nature. Lianes, enroulements végétaux, vagues déferlantes, l’eau sur la plage, galets. Fusion de l’artiste avec la nature dont elle capte les rythmes et l’énergie.
Pour en savoir plus www.guillainequerrien.fr
François Houtin
François Houtin, né le 25 août 1950 à Craon en Mayenne, est un graveur français. Il vit et travaille à Chaudefonds sur Layon.
Après avoir été jardinier-paysagiste chez Jacques Bédat et Franz Baechler au début des années 1970, François Houtin s’initie à la gravure à Paris auprès de Jean Delpech. Il montre ses premiers travaux lors d’expositions à partir de 1977. Dès cette période, ceux-ci ont pour sujet une nature rêvée (jardins fantastiques, topiaires, architectures végétales) où la parfaite connaissance des plantes est mise au service de l’imaginaire.
À côté de la gravure qui reste son mode d’expression privilégié, François Houtin réalise également des dessins sur carnets chinois (leporellos) et, depuis 2002, de très grands lavis à l’encre de chine sur papier ou sur toile.
Utilisant les mêmes sources d’inspiration, François Houtin a réalisé pour Hermès le décor de plusieurs carrés et, en 2010, un service de table en faïence, Les Maisons enchantées. Il a également peint des fresques murales, dont, toujours en 2010, le décor végétal monochrome du restaurant Artcurial au rond-point des Champs Elysées à Paris.
François Houtin intervient à l’occasion comme architecte paysagiste et, à ce titre, a participé au projet de rénovation des jardins des Tuileries en 1990. Il réalise plusieurs jardins dont le jardin topiaire de Colette et Hubert Sainte-Beuve à Plant-Bessin (Castillon) en Normandie.
Certaines de ses réalisations, enfin, relèvent du land art, qu’il s’agisse de constructions de grands cairns dans la nature ou de commandes publiques ou privées.
Exposition du 1 décembre 2017 au 27 janvier 2018
Guillaine Querrien – La digue
François Houtin – Rio – étude n°1 – Parque Lage
Guillaine Querrien – Lumière du soir
François Houtin – Rio – étude n°3 – Parque Lage
Guillaine Querrien – Manguinhos bleu
François Houtin – Rio – étude n°7 – La tour du Parque Lage
Guillaine Querrien – Mer creusée
François Houtin – Rio – étude n°12 – Casa Burle Marx
Guillaine Querrien – Balade à marée basse
François Houtin – Rio – étude n°14 – Le Corcovado
Guillaine Querrien – Dentelles
François Houtin – Rio – étude n°17 – Parque Lage, la source au pied du Corcovado
Guillaine Querrien – Eaux lointaines
François Houtin – L’arbre aux bois de cerf – Rio, Parque Lage et Jardin Botanique
Guillaine Querrien – Estran
François Houtin – Arbre de vie n°3 – Rio, Parque Lage et Jardin Botanique
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter O sopro da natureza – Le souffle de la nature, une exposition de peintures, dessins et estampes de Guillaine Querrien et François Houtin et à cette occasion vous convient à un brunch le samedi 13 janvier 2018 de 12h00 à 16h00
Jean-Baptiste SÉCHERET
Neuilly sur Seine 1957 – Vit et travaille à Paris
Description
Les Roches Noires, Trouville
2003
Lithographie
448 x 406 mm — [664 x 513 mm]
Plumart L201
Description détaillée | État de conservation
Très belle épreuve sur vergé, numérotée, titrée, signée et datée au crayon. Petit pli au bord droit. Toutes marges. Publication de la Société des Peintres-Graveurs Français (timbre sec – Lugt 1195a). Tirage à 150 épreuves.
Érik DESMAZIÈRES
Rabat 1948 – Vit et travaille à Paris
Description
La danse du diable
1992
Eau-forte, aquatinte et roulette
347 x 269 mm — [485 x 380 mm]
Fitch-Febvrel 138
Description détaillée | État de conservation
Très belle épreuve sur vélin, numérotée, titrée, signée et datée au crayon. Toutes marges. Publication de la Société des Peintres-Graveurs Français (timbre sec – Lugt 1195a). Tirage à 150 épreuves.
Peintre et décorateur français, Marcel Gromaire s’est formé aux académies libres de Montmartre. Dès le début, son œuvre trouve sa source dans une iconographie fondée sur la figuration, et ses premières toiles montrent qu’il est déjà en possession de l’essentiel de son style et de son répertoire. L’emploi de la perspective traditionnelle ainsi qu’une certaine minutie dans l’exécution sont les fondements picturaux de ce travail. Les toiles de 1920-1930 demeurent à l’écart de la révolution cubiste ou abstraite : le peintre poursuit sa recherche d’une figuration qui se veut détachée des modèles du passé. Sombre et austère, sa gamme chromatique reste limitée à quelques couleurs terreuses, même si elle s’éclaircit parfois en de larges touches rouges ou bleues. Gromaire, qui s’est tenu en marge de toutes les écoles, restera toujours fidèle à un certain naturalisme, et son répertoire thématique en est un témoignage frappant (nus, paysans, pêcheurs, joueurs de cartes, soldats, paysages).
Après 1937, le peintre s’intéresse à la tapisserie et revendique pour celle-ci une expression qui lui soit propre. Il va alors créer des œuvres monumentales avec des moyens plastiques extrêmement simples et efficaces : un des principaux objectifs de la réforme que Gromaire entreprend aux Gobelins est de lutter contre l’emploi de teintes en grand nombre et de s’en tenir à un registre limité. Depuis le voyage qu’il a fait en Amérique (1950), ses tableaux dénotent une évolution. Les couleurs sont plus vives, l’architecture des corps plus souple, plus nuancée, malgré la permanence d’un dessin ferme et rigoureux. Gromaire est aussi un excellent dessinateur et un illustrateur remarquable. Parmi les peintres de la seconde génération du XXe siècle, l’artiste apparaît comme un des plus puissants et des plus fidèles à la tradition de l’art pictural européen.
Texte de Charles Sala, professeur d’histoire de l’art à l’université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense.
Marcel Gromaire – Semaine anglaise, bois de Vincennes