André Jacquemin, le graveur, le dessinateur, une des grandes figures de la gravure contemporaine d’Après-Guerre. Inspiré du réel, l’art de Jacquemin appartient au courant figuratif. Techniquement il perpétue la tradition de la gravure en taille-douce en noir et blanc. Chaque année, il accrochait chez Sagot – Le Garrec, ou dans d’autres galeries d’estampes, quelques eaux-fortes ou pointes-sèches qui font l’essentiel de son œuvre, bien qu’il ait manié parfois le burin. Ce sont des morceaux fins, détaillés jusque dans les lointains, « propres » comme on aurait dit autrefois, loyaux, où l’artifice de tirage ne joue aucun rôle, où les traits déliés se discernent toujours, même s’ils se rapprochent incroyablement. Il séduit par son élan et sa spontanéité à découvrir le monde à chaque instant, par la finesse et la profondeur de ses réactions. A ceux qui aiment l’arabesque pour elle-même, le lacis des branches dépouillées d’un des ses arbres est un enchantement et dans le bosquet le plus touffu l’air circule.

André Jacquemin – Chaumière à l’île de Batz

André Jacquemin – Chemin vers Porz Leien, île de Batz

André Jacquemin – Les blés devant Frizon

André Jacquemin – Rivière en Bourgogne

André Jacquemin – Les orges près de Contrexéville

André Jacquemin – Dégel à Saxon

André Jacquemin – Blé primitif en Velay

André Jacquemin – Retour de fête

André Jacquemin – Le Rhin en Hollande

André Jacquemin – Au port de Camaret

André Jacquemin – Le port de Concarneau

André Jacquemin – Les épis de blé fleuris

André Jacquemin – Village de Boulaincourt

André Jacquemin – Route sur la colline inspirée

Plus d’œuvres à venir