Kiyoshi HASEGAWA
Annie WARNIER
Annie Warnier

Depuis les années 70 cette artiste à « l’impeccable » technique n’a cessé d’évoluer de la figuration à l’abstraction en prenant pour support la grande littérature, Machado, Shakespeare et Mallarmé. Son parcours artistique s’avère intimement lié à la découverte d’un univers propre, personnel inspiré de la Nature, ainsi que de ses rythmes : structures géométriques, lignes de force, mais aussi les symboles hérités de l’Antiquité notamment Pandora. Ses créations évoluent par ailleurs du noir et blanc vers la couleur, de la figuration vers l’abstraction et même jusqu’à la dilution des formes pour aboutir aux effets lumineux si particuliers dans ses ultimes planches.
Pensionnaire de la Casa de Velásquez à Madrid de 1973 à 1975, Annie Warnier a consacré sa vie à la gravure. Elle en maitrise toutes les techniques mais elle possède aussi un don poétique qui donne à son oeuvre un caractère unique. Tantôt suggérant une réalité nimbée de mystère, tantôt proposant une image abstraite, parfois très construite, parfois très libre, elle use de tous les registres pour traduire ses émotions et ses réflexions face aux données du sensible.
La Terre d’Alvargonzalez d’Antonio Machado accompagné de magnifiques gravures est son premier livre d’artiste. Il est publié en 1986 par Michèle Broutta. Son oeuvre a été régulièrement présentée à la galerie Anne Bourdier (Rouen) jusqu’en 2001, à la galerie La Hune-Brenner (Paris) jusqu’en 2010 et aujourd’hui à la galerie Sagot – Le Garrec.
Parmi ses expositions récentes, on relève La Maison transparente, projet d’opera (Musée Stéphane Mallarmé, Vulaines sur Seine, 2009) ou Le Temps géographe, large rétrospective de son travail (Musée Goya, Castres, 2013).
Exposition en novembre 2019
Mario AVATI
Mario Avati

Mario Avati (1921-2009) est avec Kiyoshi Hasegawa et Yozo Hamaguchi un des praticiens les plus singuliers de la technique de la « manière noire » à l’époque contemporaine.
Après des études à l’École nationale des arts décoratifs de Nice et à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, (Mario) Avati s’intéresse à la gravure à l’eau forte et à l’aquatinte, mais il s’oriente à partir de 1957 vers la difficile technique de la manière noire qu’il contribue à relancer. Sa grande maîtrise s’exprime surtout dans ses remarquables natures mortes, objets de son quotidien : fruits, œufs, fleurs, animaux, instruments de musique, dans une parfaite harmonie, objets aux contours fermes, dans l’éclat de leur propre lumière ou dans un clair-obscur mystérieux. La renommée internationale de Mario Avati est confirmée par plus de trente expositions en Europe, aux États-Unis et au Japon, cinq films sur son œuvre, ainsi que des illustrations de livres notamment de Baudelaire, Lewis Carroll et la Bible.
Ses œuvres sont présentes dans les très nombreux musées du monde entier, en France dans une trentaine d’institutions dont la Chalcographie du Musée du Louvre, et à l’étranger à l’Art Institute de Chicago, au Museum of Modern Art et au Metropolitan Museum of Art à New York, à la National Gallery of Art de Washington, au Victoria & Albert Museum, au Gabinetto delle Stampe degli Uffizi à Florence, à la Bibliothèque Nationale de Madrid, au Musée de Tokyo, au Museum of Art de Johannesburg, ainsi que dans d’importantes collections privées.
Il est lauréat de nombreux prix : Prix de la critique, Paris (1957), Médaille d’or de la 1ère biennale de la gravure de Florence (1969), Prix du Lions Club, Florence (1972), Grand prix des arts de la Ville de Paris (1981), prix Nahed Ojjeh de l’Académie des beaux-arts (1997).
En 2013 le prix de gravure Mario Avati a été décerné pour la première fois sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts. D’envergure internationale, le prix récompensera chaque année un artiste confirmé.
Exposition chez Sagot – Le Garrec en juillet 2019
Maïlys SEYDOUS DUMAS
Mailys Seydoux Dumas

Née à Saumur, Maïlys Seydoux-Dumas est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris en 1992.
Après une formation de gravure dans l’atelier de Jean Clerté, elle se consacre à la peinture avec notamment des séries explorant l’intime par le biais de portraits et d’autoportraits où reflets et miroirs prédominent.
Son oeuvre est régulièrement présentée à la galerie Koralewski (Paris), et aujourd’hui à la galerie Sagot – Le Garrec.
Exposition chez Sagot – Le Garrec en janvier 2020
Maïlys Seydoux Dumas sur le web : www.mailysseydouxdumas.com
Maïlys Seydoux Dumas
Mailys Seydoux Dumas
Exposition – Janvier-Février 2020

Exposition BLEU OR ROSE de Maïlys Seydoux Dumas
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter l’exposition de lithographies, livres illustrés et peintures BLEU OR ROSE de Maïlys Seydoux Dumas.

La peinture ne cesse d’émerveiller, alors même qu’elle scandalise. Maïlys Seydoux se plonge dans cet art avec délice, mais non sans prise de risque. Car c’est l’intime de son imaginaire qu’elle expose ainsi, engageant son propre corps figuré en « première ligne ». En prélude , viennent les portraits de son entourage : les familiers, les proches parmi lesquels elle glisse parfois sa silhouette, avec la discrétion des » portraits insérés médiévaux. Puis dans un dévoilement plus affirmé, elle s’auto-représente en pied, triomphale et mal assurée encore, mais pinceaux et brosses en main, composant une allégorie conquérante du « moyen ». Enfin, elle s’efface derrière le sujet véritable dont elle ne se départira plus : l’introspection par l’acte créatif sériel, médiateur par excellence. Elle met désormais en oeuvre l’antique procédé artistique du miroir, ne lui consentant que la présence de son propre visage, tête décapitée, littéralement « médusée ». Puis le dispositif spéculaire la redouble à mi-corps : dimezzata (pourfendue), aurait pu écrire Italo Calvino… Enfin le miroir se brise (felix culpa !) ne révélant pourtant rien de l’au-delà têtu de sa surface émiettée. Le réel « tel qu’il est » impénétrable et fragmenté s’y reflète, tout en ménageant des brèches. Au regardant de s’aventurer dans ces fractures et de s’y perdre. Maïlys qui n’est pas Alice, réserve les arcanes de son intériorité à ses propres « spéculations ». Claude Frontisi, Octobre 2016
Hommage à Géricault | Claude Weisbuch
Claude Weisbuch
Hommage à Géricault
Artiste
Claude WEISBUCH
Thionville 1927 † Paris 2014
Description
Hommage à Géricault
1991
Pointe sèche
396 x 496 mm – [580 x 760 mm]
Description détaillée | État de conservation
Très belle épreuve tirée avec teinte de fond sur vélin filigrané : « BFK Rives France », annotée : « EA », numérotée et signée au crayon. Toutes marges.
Rien ne se rabat sur 1 | Joerg Ortner
Joerg Ortner
Rien ne se rabat sur 1
Artiste
Joerg ORTNER
Bad Kreuzen 1940 † Vannes 2011
Description
Rien ne se rabat sur 1
1975-1977
Eau-forte, manière noire et pointe sèche
597 x 792 mm – [751 x 930 mm]
Description détaillée | État de conservation
Superbe épreuve sur vélin filigrané : « Arches France », numérotée, titrée, signée et datée au crayon : « Paris 75-77 ». Rousseurs claires en pied, au recto comme au verso. Quelques infimes plis de manipulation dans les marges. Toutes marges. Tirage à 85 épreuves.
Nature morte à la cafetière | Bernard Buffet
Bernard Buffet
Nature morte à la cafetière
Artiste
Bernard BUFFET
Paris 1928 † 1999
Description
Nature morte à la cafetière
1986
Pointe sèche
367 x 249 mm – [570 x 380 mm]
Description détaillée | État de conservation
Superbe épreuve sur vélin, numérotée et signée au crayon. Toutes marges. Tirage à 120 épreuves.
Le pendu | Philippe Mohlitz
Philippe Mohlitz
Le pendu
Artiste
Philippe MOHLITZ
Saint André de Cubzac 1941 † Bordeaux 2019
Description
Le pendu
1968
Burin
297 x 297 mm – [455 x 379 mm]
Description détaillée | État de conservation
Superbe épreuve sur vélin filigrané : « Arches », numérotée, signée et datée au crayon. Toutes marges. Tirage à 41 épreuves.