Catalogue
Estampes et dessins – Juin 2018
Télécharger le catalogue juin – juillet 2018.
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter Toucher le soleil, une exposition d’estampes d’Agnès Dubart.
Agnès Dubart est née en 1985 à Lille. Elle termine sa formation à l’École des Beaux-Arts de Bruxelles en 2010. Elle obtient un Master II spécialité Gravure suite auquel elle est récompensée du Prix Horlait-Dapsens. Après l’obtention d’un DNAP à l’École des Beaux-Arts de Valenciennes en 2006, ainsi qu’un CAP Projectionniste de Cinéma en 2007, c’est à la recherche picturale et graphique qu’elle décide de se consacrer intensivement.
La création de son atelier lui permet alors d’expérimenter les techniques de la gravure, du dessin ou de la peinture, indissociablement nourries d’une recherche théorique et philosophique sur la thématique du corps, de l’être en déséquilibre, en mutation, en métamorphose.
Dés 2010, son travail est plus largement diffusé par les biennales de Gravure Contemporaine dans les Musées de La Louvière et de Liège (Belgique), puis dans diverses galeries à Bruxelles, Paris et Lille avec qui elle collabore aujourd’hui. Elle reçoit le prix Gravix en 2013 dans la Galerie Michèle Broutta, ainsi que le Prix Pierre Cardin par l’Académie des Beaux-Arts en 2014. C’est également en 2013 que le Musée départemental de Flandres à Cassel lui consacre une exposition personnelle intitulée « Charivari ».
Sa recherche expérimentale et son positionnement dans la création contemporaine l’amènent à intervenir dans différentes Écoles des Beaux-Arts en France et en Belgique depuis 2011.
Les collaborations artistiques viennent aujourd’hui enrichir son activité et étendre son champ de travail par la création de livres d’artistes, ou d’installations avec des scénographes et plasticiens.
Pour en savoir plus : www.agnesdubart.com
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Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont le plaisir de présenter O sopro da natureza – Le souffle de la nature, une exposition de peintures, dessins et estampes de Guillaine Querrien et François Houtin.
Outre leur nationalité, les artistes Guillaine Querrien et François Houtin ont en commun leur source d’inspiration : l’abondance et la générosité de la nature et des paysages brésiliens. Leurs œuvres, peintures, gravures ou dessins, allient abstraction et figuration directement inspirées des matières organiques végétales, des paysages et de la fluidité des mouvements des fleuves ou des marées. O sopro da natureza, c’est le souffle et l’exubérance de la nature brésilienne que vous retrouverez sur les murs de la galerie cet hiver.
Guillaine Querrien, née en 1959 à Paris, est peintre et graveur. Elle grave en taille directe le cuivre et mord le linoléum de toutes manières pour obtenir de lui une matière somptueuse qui serve la dynamique de ses modèles. L’artiste puise son inspiration dans le jardin botanique de Rio de Janeiro.
Son regard saisit la végétation tropicale en plan rapproché que sa main transforme en graphismes rythmés par la géométrie secrète de la nature. Lianes, enroulements végétaux, vagues déferlantes, l’eau sur la plage, galets. Fusion de l’artiste avec la nature dont elle capte les rythmes et l’énergie.
Pour en savoir plus www.guillainequerrien.fr
François Houtin, né le 25 août 1950 à Craon en Mayenne, est un graveur français. Il vit et travaille à Chaudefonds sur Layon.
Après avoir été jardinier-paysagiste chez Jacques Bédat et Franz Baechler au début des années 1970, François Houtin s’initie à la gravure à Paris auprès de Jean Delpech. Il montre ses premiers travaux lors d’expositions à partir de 1977. Dès cette période, ceux-ci ont pour sujet une nature rêvée (jardins fantastiques, topiaires, architectures végétales) où la parfaite connaissance des plantes est mise au service de l’imaginaire.
À côté de la gravure qui reste son mode d’expression privilégié, François Houtin réalise également des dessins sur carnets chinois (leporellos) et, depuis 2002, de très grands lavis à l’encre de chine sur papier ou sur toile.
Utilisant les mêmes sources d’inspiration, François Houtin a réalisé pour Hermès le décor de plusieurs carrés et, en 2010, un service de table en faïence, Les Maisons enchantées. Il a également peint des fresques murales, dont, toujours en 2010, le décor végétal monochrome du restaurant Artcurial au rond-point des Champs Elysées à Paris.
François Houtin intervient à l’occasion comme architecte paysagiste et, à ce titre, a participé au projet de rénovation des jardins des Tuileries en 1990. Il réalise plusieurs jardins dont le jardin topiaire de Colette et Hubert Sainte-Beuve à Plant-Bessin (Castillon) en Normandie.
Certaines de ses réalisations, enfin, relèvent du land art, qu’il s’agisse de constructions de grands cairns dans la nature ou de commandes publiques ou privées.
Exposition du 1 décembre 2017 au 27 janvier 2018
Dans À bout de Souffle, Godard a fait dire à Belmondo « Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la ville, allez vous faire foutre !». C’est notre esprit pour cette rentrée.
Pour prolonger l’été, la galerie Sagot – Le Garrec présente une sélection d’estampes modernes et contemporaines : de Trouville à Saint Tropez, en passant par La Rochelle, l’île de Ré ou la Bretagne. Nous vous proposons également des estampes sur le thème de la nature, et des vues de Paris pour ceux qui préfèrent la ville. En couleurs ou en noir et blanc, des lithographies et gravures en taille douce (pointe sèche, eau-forte, aquatinte, burin, roulette ou manière noire) sont exposées.
N’hésitez pas à nous rendre visite.
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter In illo tempore, une exposition de sérigraphies, livres d’artiste et photographies de Gabriela Morawetz.
Gabriela Morawetz reporte ses clichés sur divers supports (ardoise, toile, verre, plexiglas…) grâce à une émulsion argentique ou une impression pigmentaire. Ses photographies sont parfois soumises aux techniques du virage puis recouvertes d’une mince couche de cire pour leur donner l’aspect de photographies anciennes. Elles mettent souvent en scène des corps de femmes et d’hommes qui nous entraînent dans un monde onirique où le regard se dédouble et se perd dans les couches successives des superpositions.
Née en Pologne, Gabriela Morawetz étudie la gravure, la peinture et la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Pratiquant la photographie en autodidacte elle obtient le 1er Prix au Vème Salon International de la Photographie à Wroclaw. Elle séjourne au Venezuela de 1975 à 1983 où son travail s’enrichit au contact de nouvelles cultures, mais c’est à partir de 1990 qu’elle se consacre presque exclusivement à la photographie. Premières expositions personnelles de ses photographies à Baltimore, galerie Gomez et à Varsovie, galerie Polaz, suivies de plusieurs autres aux États-Unis (New York, Chicago, Miami…) puis en Pologne (Varsovie, Cracovie…), Venezuela, Colombie, Japon. En 2006, le Musée d’Art Contemporain de Caracas lui consacre une importante rétrospective. Ses œuvres ont été souvent présentées à Paris (FIAC, ArtParis, ParisPhoto), à Madrid (ARCO), à Bruxelles (Art-Brussels) ou à Bologne (ArteFiera).
« L’univers de Gabriela Morawetz est habité par des forces invisibles : ses images illustrent le corps qui rêve, révèlent les énergies telluriques. […] L’artiste tente de rendre palpable le magnétisme que dégagent les humains et les lieux et illustre les rites ancestraux autour de ces étonnants phénomènes. Comme toujours chez elle, la forme est d’une poésie extrême, avec cette fois une inventivité qui n’a rien à envier aux anciens cabinets de curiosités, avec des objets, des meubles-images… Une parenthèse étrange et magnifique, aux sources de nos racines les plus profondes. » – Bénédicte Philippe pour Télérama.
Gabriela est régulièrement exposée à la galerie Thessa Herold que nous tenons à remercier pour avoir permis cette exposition.
Plus d’œuvres à venir
La galerie Sagot – Le Garrec organise plusieurs expositions personnelles, thématiques ou collectives chaque année. Même entre deux expositions, les murs de la galerie Sagot – Le Garrec ne sont jamais nus. Photographies, dessins ou estampes, Nicolas Romand accorde une attention particulière à toujours pouvoir vous accueillir avec une sélection d’œuvres modernes ou contemporaines provenant des collections de la galerie, que ce soit sur les murs ou dans des cartons thématiques.
N’hésitez pas à nous rendre visite.
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres d’André Jacquemin, majoritairement des estampes mais aussi quelques dessins. Plus de 60 œuvres étaient exposées.
André Jacquemin, le graveur, le dessinateur, une des grandes figures de la gravure contemporaine d’après-guerre. Inspiré du réel, l’art de Jacquemin appartient au courant figuratif. Techniquement il perpétue la tradition de la gravure en taille-douce en noir et blanc. Il utilise l’eau-forte, la pointe sèche et le burin. Il séduit par son élan et sa spontanéité à découvrir le monde à chaque instant, par la finesse et la profondeur de ses réactions. Chose curieuse : on croit discerner un être débordant de reconnaissance pour les impressions qu’il reçoit avec une fraîcheur d’esprit comme s’il les recueillait pour la première fois. Une disponibilité éveillée allant de pair avec une curiosité pénétrante, voilà l’homme, humant le monde et la vie, frappé, émerveillé par la réalité visible, les faits, les formes, les mouvements, les rapports.
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’œuvres choisies provenant de la collection personnelle de Jean-Claude Romand. Il fut directeur de la galerie Sagot – Le Garrec de 1946 à 2004 et expert en estampes. Tout au long de sa carrière, il a su également, en amateur averti, constituer sa collection personnelle très diversifiée. C’est pourquoi Nicolas Romand a sélectionné 30 œuvres choisies et représentatives de son goût et de sa passion pour l’art.
Cette sélection comprend des estampes modernes et des dessins modernes par Pierre Bonnard, Rodolphe Bresdin, Bernard Buffet, Jean-Baptiste Camille Corot, Honoré Daumier, Edgar Degas, Eugène Delacroix, James Ensor, Henri Fantin-Latour, Georges de Feure, Paul Gauguin, Théodore Géricault, Marcel Gromaire, Kiyoshi Hasegawa, Jean-Emile Laboureur, Auguste Lepère, Edouard Manet, André Masson, Pablo Picasso, Camille Pissarro, Odilon Redon, Auguste Rodin, Georges Seurat, Paul Signac et Jacques Villon.
Nicolas Romand et la galerie Sagot – Le Garrec ont eu le plaisir de présenter une sélection d’estampes d’Alfredo Müller, majoritairement des eaux-fortes en couleurs mais aussi quelques pointe sèches.
Alfredo Müller. Ce nom de Müller est malheureusement trop méconnu : il y a un siècle déjà, le sculpteur Jean Dampt écrivait au Florentin Libero Andreotti pour nommer l’artiste : « votre ami, ce géant italien qui a un nom allemand ». Cet Italien, né à Livourne où il suivit des cours de peinture académique avec Michele Gordigiani, émigre à Paris en 1885. Il y sera chaleureusement accueilli par Eugène Delâtre. Son style vaporeux, alliant les nuances de l’eau-forte et des tons délicats, séduira tout de suite le milieu des artistes graveurs du moment.
Alfredo Müller a pourtant participé activement à « la révolution de la couleur » qui chamboule complètement l’art sur papier au début du XXe siècle. Sa gravure est totalement parisienne. Il fut une figure familière du Montmartre à l’aube du XXe siècle. Ses très nombreuses eaux-fortes en couleurs sont des commandes de ses éditeurs Ambroise Vollard d’abord, puis Edmond Sagot, Pierrefort et d’autres.
En exposant quelques œuvres de cet artiste toujours en quête de prouesses techniques, la galerie Sagot – Le Garrec vous invite à découvrir ou redécouvrir l’âge d’or de la gravure à l’eau-forte.
Pour aller plus loin : Les Amis d’Alfredo Müller